I- Les chondrichtyens du Turonien des Charentes
Retrouvez ci-dessous la liste des chondricthyens détaillés sur cette page :
-Cretolamna appendiculata
-Squalicorax coquandi
-Squalicorax falcatus
Cretolamna appendiculata.
Cretolamna
appendiculata (Agassiz, 1843)
espèce-type:
Otodus appendiculatus (Agassiz, 1843)
Lamniformes, Berg, 1958
Cretoxyrhinidae, Gikman, 1958
Synonymes:
Otodus appendiculatus ,Agassiz, 1843
Lamna appendiculata ,Albers & Weiler, 1964
Cette espèce est connue dans le monde entier, mais seulement par des dents isolées et des vertèbres. On la retrouve de l'Albien au Danien.
Il s'agit d'une espèce
relativement courante dans de nombreux gisements crétacés.
Critères de détermination :
- Couronne et cuspides triangulaires.
- Dents latérales ayant une couronne plus petite et légèrement incurvée.
- Racine bilobée, en forme de U.
- Racine large et bombée.
- Dents de grande taille.
- Denticules détachés de la cuspide principale.
Bibliographie :
-Les vertébrés du Crétacé Supérieur des Charentes (Sud-Ouest de la France) : biodiversité, taphonomie, paléoécologie et paléobiogéographie). Romain Vullo, 2005.
-The collectors guide to fossil sharks and rays from the Cretaceous of Texas. Welton, B.J. and Farish, R.F. 1993
Squalicorax coquandi.
Squalicorax coquandi (Vullo, Cappetta & Neraudeau 2007)
espèce-type:
Corax pristodontus (Agassiz, 1843)
Lamniformes, Berg, 1958
Anacoracidae, Casier, 1947
Synonymes:
Il s'agit d'une nouvelle espèce espèce décrite dans le Turonien basal de Charente-Maritime. Elle a été nommée ainsi en l'honneur d'Henri Coquand (1811-1881), qui a contribué à l'étude du Crétacé des Charentes.
Ce requin n'est connu que par une dent, qui serait une antéro-latérale. Il différe des autres espèces du genre par des dents très effilées, à cuspide élancée présentant des tranchants sub-rectilignes.
Antunes et Cappetta (Sélaciens du Crétacé (Albien-Maastrichtien) d'Angola, 2002) ont figuré des dents de Squalicorax sp. du Turonien supérieur d'Angola présentant certaines similitudes avec Squalicorax coquandi (cuspide élancée et tranchants sub-rectilignes), mais elles s'en éloignent de par leur taille nettement inférieure.
Critères de détermination :
- Dent très effilée, à cuspide élancée présentant des tranchants sub-rectilignes.
- Tranchants fins et réguliers.
- Encoche distale nette et arrondie.
Bibliographie :
-Les vertébrés du Crétacé Supérieur des Charentes (Sud-Ouest de la France) : biodiversité, taphonomie, paléoécologie et paléobiogéographie). Romain Vullo, 2005.
-New sharks and rays from the Cenomanian and Turonian of Charentes, France. Acta Palaeontologica Polonica, 52 (1): 99-116. Vullo, Cappetta & Neraudeau 2007.
Squalicorax falcatus.
Squalicorax falcatus
(Agassiz, 1843)
espèce-type:
Lamniformes, Berg, 1958
Anacoracidae, Casier, 1947
Synonymes:
Galeus pristodontus, Geinitz, 1839
Corax falcatus, Agassiz, 1843
Corax heteredon, Reuss, 1845
Corax obliquus, Reuss, 1845
Corax falcatus, Dixon, 1850
Corax heteredon, Roemer, 1852
Corax heteredon, Kiprijanoff, 1853
Corax falcatus, Pictet & Campiche, 1858
Corax elongatus, Coquand, 1860
Corax boreaui, Coquand, 1860
Corax incisus, Stoliczka, 1873
Galeocerdo falcatus, Leidy, 1873?
Corax heteredon, Zarecznego, 1874?
Corax heteredon, Fritsch, 1878
Corax falcatus, Sauvage, 1880
Corax falcatus, Woodward, 1889
Corax curvatus, Williston, 1900
Corax falcatus, Leriche, 1902
Anacorax falcatus, Dartevelle & Casier, 1943
Paleocorax falcatus, Glyckman, 1964
Squalicorax falcatus, Applegate, 1964
Anacorax falcatus, Taverne, 1970?
Anacorax falcatus, Antunes,
1972
Squalicorax falcatus est un requin de taille moyenne, jusqu'à 3 mètres de long, avec des dents relativement petites.
Il vécut de l'Albien au Campanien, on le retrouve aux Etats-Unis, au Maroc, en France, au Canada et en République Tchèque.
La petite taille de ses dents pourrait induire qu'il chassait de petites proies, mais il devait être aussi charognard, des traces de ses morsures ont été retrouvé sur des os de reptiles marins. Des squelettes complets et relativement bien conservés ont été découverts au Kansas, au Wyoming et au Dakota.
Ces découvertes ont permis d'étudier la structure de sa peau et de déduire qu'il devait être un nageur rapide.
Critères de détermination :
- Dent de petite taille.
- Bord postérieur de la couronne toujours profondément échancré.
- Talon net.
Bibliographie :
- Les sélaciens des terrains néocrétacés & paléocènes de Belgique & des contrées limitrophes, élèments d'une biostratigraphie intercontinentale. J. Herman, 1977