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L'ambre crétacé des Charentes

Par Aurélien Morhain
Ci-dessus : le chercheur-paléontologue Didier Néraudeau (Univ. Rennes 1), devant un front de taille dans la carrière d'Archingeay-les-Nouillers. © Photo Jullian Dominique

Introduction.

Nous vous proposons dans cet article, d’effectuer un tour d’horizon des connaissances paléontologiques acquises sur l’ambre crétacé des Charentes, découvert sur une dizaine de gisements locaux, depuis de nombreuses années maintenant. Cette résine fossile a permis la mise au jour d’une grande variété d’organismes momifiés parmi lesquels de nombreux insectes, mais aussi des algues, des radioles d’oursins ou encore de la peau de reptilien et des poils de mammifères. Certains de ces fossiles constituent d’importantes découvertes pour la compréhension de l’origine ou de l’évolution de plusieurs groupes d’animaux et plus généralement des écosystèmes du Crétacé du Sud-ouest de la France.

Carte de France* présentant les différents gisements d'ambre du Crétacé.

Légende : les carrés représentent les gisements aujourd'hui inaccessibles.(1) Ecommoy (Bezonnais) ; (2) Durtal ; (3) Briollay ; (4) île d’Aix; (5, 6) Presqu’île de Fouras : (5) îlot d’Énet, (6) Fouras/Bois-Vert ; (7) Tonnay-Charente (Les Renardières) ; (8) Archingeay-Les Nouillers ; (9) Cadeuil ; (10) Champniers (La Buzinie) ; (11) St-Lon ; (12) St-Cyprien ; (13) Fourtou ; (14) St-Marcel-de-Carreiret ; (15) Piolenc ; (16) Salignac ; (17) Belcodène.

 (*Perrichot, Néraudeau, Nel et Ploëg, 2007)

Mots-clés : Ambre, Albien, Cénomanien, Charentes

 

Définition de l’ambre : résines végétales indurées fossiles qui ont été sécrétées par des conifères et des arbres à fleurs.

Bref historique des travaux sur l’ambre crétacé des Charentes.

Les premiers écrits au sujet de l’ambre en France remontent au début du siècle passé et sont dû à deux auteurs : Combes en 1907 et surtout Lacroix en 1910, qui fut le premier à décrire les propriétés physiques et chimiques de cette matière qu’il nomme Rétinite.  Ses échantillons fossiles provenaient alors de trois localités : l’une en Sarthe, l’autre dans le Maine-et-Loire et la dernière de l’îlot d’Enet (Pointe de la Fumée) sur la commune de Fouras en Charente-Maritime. Lacroix déposa la totalité de ses découvertes au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris qui les conserve encore de nos jours. Ceux-ci furent étudiés de nouveau à partir de 1963 (Chauffin 1963), date à laquelle on commença les analyses chimiques puis spectroscopiques (par infrarouges) dans les années 1970, (Schlüter 1978 ; Savkevitch & Popkova 1978), permettant ainsi d’étudier également les morceaux d’ambre opaques.  

 

Les années 70 et 80 marquent ainsi l’avènement des véritables études sur les micro-organismes inclus dans l’ambre, (Kühne et al., 1973 ; Shlüter, 1978 ; Matile, 1981 ; Schlüter & Stürmer, 1982 ; Schlüter, 1983 ; Schlüter, 1989 ; Szadziewski & Schlüter, 1992 ; Waggoner, 1994). Au début des années 2000 l’utilisation de la microtomographie par rayons X permet une nouvelle avancée dans l’étude de la résine fossile : cet outil permet notamment l’imagerie 3D d’éléments et d’organismes inclus dans l’ambre opaque et indétectables jusqu’alors. (Vous pouvez consulter un article à ce sujet sur ce site web : Cliquez ici). Ces nouvelles technologies mises au service de la paléontologie, combinées à la découverte de nouveaux gisements d’ambre crétacés en France ont eu pour conséquence la multiplication des études scientifiques et des découvertes : plus de 1000 arthropodes différents ont été décrits, mais également  des algues, des radioles d’oursins ou encore de la peau de reptilien et même des poils de mammifères. Et les découvertes se poursuivent encore aujourd’hui.

Retrouvez un album-photos sur l'ambre charentais sur le site web de Pascal Goetgheluck. (Cliquez sur le lien ci-dessous)

Les gisements à ambre en Charente et Charente-Maritime.

A l’échelle française on dénombre aujourd’hui pas moins de 55 localités (principalement des carrières, dont certaines sont aujourd’hui inaccessibles) renfermant de l’ambre crétacé. Nel & al., dans une publication scientifique de 2004, nous précisent que 12 de ces localités appartiennent à l’Albien, 32 au Cénomanien, 2 au Turonien et 6 au Maastrichtien. Parmi ces gisements fossilifères riches en ambre, 10 se trouvent sur le territoire des Charente et Charente-Maritime. Ajoutons que sur les 55 localités listées en 2004 par Nel & al., seulement 12 sont encore accessibles en France, dont la moitié se trouve sur le territoire des Charentes.  Enfin il est important de noter qu’à l’échelle française, les gisements charentais sont parmi les plus riches en organismes fossiles. (Car tous les ambres ne sont pas fossilifères).  La région constitue donc un lieu de recherches privilégié pour les scientifiques.

Voici la liste de ces gisements :

Contexte stratigraphique.

Les  blocs d’ambre retrouvés dans les différents gisements des Charentes appartiennent soit à L’Albien terminal, soit au Cénomanien basal.  Ces niveaux, transgressifs sur le Jurassique terminal, sont particulièrement abondants à l’affleurement dans ces départements et forment le substratum d’un vaste territoire. En Charente-Maritime où les gisements à ambre sont les plus nombreux, les dépôts sédimentaires marins albiens et cénomaniens sont observables, comme nous l’avons vu, dans de nombreuses carrières de sables de l’arrière pays (Archingeay-les-Nouillers, Cadeuil, Les Renardières, Rochefort, Tonnay-Charente), mais aussi en bordure littorale où ils affleurent épisodiquement sur le pourtour de l’estuaire du fleuve Charente. On peut suivre une partie de ces niveaux à la base des falaises de la presqu’île de Fouras, de Piédemont et de l’Île Madame, sur l’Île dAix et sur l’Île d’OléronChaucre).

Bloc d'ambre de l'Albien-Cénomanien d'Archingeay :

Il s’agit principalement de niveaux sableux, entrecoupés de lits argileux centimétriques à métriques de couleur jaune à gris foncé. La base des niveaux crétacés en Charentes appartient à l’Albien terminal et se compose de sables ligniteux et argileux (membre A1sl ) - c’est l’un de ces niveaux de base riche en lignite qui renferme la plus grande quantité d’ambre fossilifère. (De l’ambre est récoltable dans une moindre mesure, au sein des bancs d’argiles feuilletées du niveau supérieur A2a, appartenant au Cénomanien inférieur). Ces strates sont surmontées de sables azoïques (membre A2sm ) appartenant au Cénomanien basal (Moreau, 1993 ; Vullo et Néraudeau, 2003). Ces sables délimitent le passage de l’Albien terminal au Cénomanien basal. Le Cénomanien dans son ensemble est divisé en trois unités, inférieur, moyen et supérieur et dont la composition lithologique peut être décrite comme suit (description extraite de la notice géologique 0658N de la carte de Rochefort ; BRGM) :

 

Cénomanien inférieur  :

 

1 - Sables grossiers et argiles associées ;

2 - Sables fins et argiles associées ;

3 - Calcarénites à Rudistes, Huîtres et grandes Orbitolines ;

4 - Sables et grès glauconieux à Huîtres ;

5 - Calcarénites à Rudistes et petites Orbitolines

 

Cénomanien moyen :

6 - Strates calcaires de faciès variés à Rudistes


Cénomanien supérieur :

7 - Calcaires argileux ;

8 - Sables et grès glauconieux à Huîtres ;

9 - Calcaires détritiques à Ichthyosarcolites ;

10 - Grès et calcaires détritiques à Huîtres ;

11 - Calcaires détritiques et argileux à Brachiopodes, Calycoceras et Arca.

 

La puissance totale des assises du Cénomanien peut atteindre 75 mètres.

Éléments paléo-environnementaux.

Paléogéographie de l'Europe occidentale au Cénomanien. (©Lithothèque PACA, Académies d'Aix-Marseille et de Nice). (Cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder au site-web)

A la fin du Tithonien (dernier niveau du Jurassique supérieur observable dans les Charentes), le grand Ouest charentais est marqué par une régression marine, provocant l’apparition de terres émergées et de zones marines peu profondes (milieux lagunaires) attestés par des faciès purbeckiens à argiles et marnes à gypse (Arnaud 1865, 1877; Coquand, 1856). Le nord du Bassin aquitain connaît alors la généralisation de conditions de plus en plus continentales qui vont perdurer durant le Crétacé inférieur jusqu’à l’Albien, qui marque le retour du milieu marin. A partir de l’Albien basal une nouvelle transgression ennoie le territoire des Charentes et créé de vastes zones lagunaires de haut-fond et de zones estuariennes, influencées par la proximité d’apports continentaux. (Moreau, 1993 ; Néraudeau et al., 1997 ; Néraudeau et al., 2002). Notons enfin d’un point de vue paléoclimatique que cette partie du Crétacé est marquée par une grande phase de réchauffement global avec une température moyenne mondiale supérieure de 5 à 6 degrés à la moyenne actuelle. Les Charentes constituent alors un vaste territoire parsemé d’archipels et de lagons,  baignés par des eaux chaudes et peu profondes. Ces conditions environnementales favorables ont permis le développement de la vie animale et végétale.

Des découvertes récentes.

Ce n’est que très récemment que le contenu paléontologique de l’ambre charentais a été étudié.  Dans les années 70, Thomas Schlüter (1978) fut le premier à analyser de l’ambre provenant des gisements de Fouras et de l’île d’Aix mais il ne fut pas en mesure d’identifié son contenu paléontologique.  Dans les années 80 ensuite, seuls les morceaux translucides ont alors été étudiés et permirent de découvrir les premiers organismes fossiles. Il faudra attendre la fin des années 90 pour qu’un véritable groupe de recherche soit mis en place et que les découvertes majeures soient réalisées. On doit cette initiative à Didier Néraudeau (Géosciences, Univ. Rennes 1), qui a réuni autour de lui un groupe de travail constitué de nombreux paléontologues, spécialistes et étudiants de nationalités différentes parmi lesquels : Vincent Perrichot (CNRS Géosciences, Univ. Rennes 1), André Nel (CNRS, MNHN Paris,  entomologie), Marc Philippe (CNRS, Univ. Lyon 1), Alexander Schmidt (Museum für Naturkunde Berlin), Malvina Lak (CNRS Géosciences, Univ. Rennes 1), Marc L.I.Judson (MNHN Paris, CNRS), Peter Vršansky (Geological Institute, Slovak Academy of Sciences et Paleontological Institute, Russian Academy of Sciences),Romain Vullo (Géosciences, Univ. Rennes 1),  Erin Saupe et Paul A. Selden (Paleontological Institute, Univ. Kansas, USA) et beaucoup d’autres. Au total ce sont plus de 1080 publications, études scientifiques et thèses qui sont parues au sujet de cet ambre charentais (Perrichot & Girard, 2009)

Ancètre d'un cafard, emprisonné dans un bloc opaque d'ambre de l'Albien terminal d'Archingeay. (Image: M. Lak, P. Tafforeau, D. Néraudeau (ESRF Grenoble et UMR CNRS 6118 R)

Ces  recherches ont été menées sur la totalité des gisements recensés plus haut. Néanmoins, l’un d’entre eux s’est avéré être le plus prolifique et de loin – il s’agit de la carrière d’Archingeay-les-Nouillers : au total, plus de 100 kilos d’ambre ont été collecté dans cette carrière contre 15 kilos dans la totalité des autres gisements locaux (Néraudeau & Perrichot, 2009). Les recherches se sont d’abord focalisées sur les blocs d’ambre translucides (Perrichot DEA (2000), Thèse (2005)) (qui représentent 20% environ de l’échantillon récolté) afin de quantifier leur potentiel paléontologique : c’est à partir de là que les découvertes se sont enchaînées. L’analyse de ces premiers blocs a révélé un véritable microbestiaire vieux de 100 Millions d’années !  Très rapidement ce sont 650 animaux et végétaux fossiles, parfois inconnus jusqu’alors, dans un état de conservation remarquables, qui sont ainsi découverts par l’équipe de Didier Néraudeau.  Par la suite, cette même équipe de chercheurs s’est  efforcée d’analyser les blocs d’ambre opaques (qui représentaient 80% de l’échantillon récolté) au moyen de la microradiographie et la microtomographie  par rayons X, grâce aux installations de l’ESRF de Grenoble, (sous la direction de Paul Tafforeau). Rapidement ce sont encore plus de 350 spécimens qui ont été découverts au sein de blocs d’ambre totalement opaques (Tafforeau et al. 2006 ; Lak et al. 2008) !

 

Les gisements d'ambre charentais   deviennent ainsi rapidement parmi les plus anciens et les plus riches en ambre fossilifère au monde : fourmis primitives (Nel et al 2004, Perrichot et al., 2008) ; punaises, (Perrichot et al.) ; Grillon-taupe (Perrichot et al.) ; pseudoscorpions (Arachnida) (Judson et Vršansky) ; blattes (Blattaria) (Judson et Vršansky) ; centipède geophilomorphe (Chilopoda) (Edgecombe et al.) ; acariens (Tanaupodidae) (Acari), (Judson & Mąkol) ; une nouvelle espèce de fulgoromorphes, (Neazoniidae) (Hemiptera) (Szwedo) ; araignées (Mecysmaucheniidae) (Araneae), (Saupe & Selden) ; charançons (Belidae) (Coleoptera), (Soriano) ; psoque (Psocodea) (Azar et al.) ; nymphes de perce-oreilles (Dermaptera), (Engel) ; guèpe diapriidee (Hymenoptera) (Lak & Nel); blattes (Vršansky) ; mais aussi des  vers, des mouches, des crustacés, des plumes de dinosaure… Y sont identifiés !

 

La richesse en inclusions animales et végétales de ces gisements égale celles des ambres de l’Eocène de la Baltique, du Miocène dominicain et de l’Oligocène saxonne par exemple et offrent une grande variété d’analyses dans de nombreuses disciplines géologiques, (Perrichot & Girard, 2009). 

Ancètre d'une guèpe, emprisonnée dans un bloc opaque d'ambre de l'Albien terminal d'Archingeay. (Image: M. Lak, P. Tafforeau, D. Néraudeau (ESRF Grenoble et UMR CNRS 6118 R)

Ces découvertes sont de première importance puisque certaines ont permis de réactualiser voir même de remettre en cause les connaissances que nous avions sur les origines de certains animaux (et sur certains de leurs comportements) et de leurs milieux. Mathieu Grousson, dans un article du CNRS, prend l’exemple d’une publication scientifique portant sur l’origine des fourmis : celles découvertes dans l’ambre des Charentes permettent non seulement de prouver que ces animaux ne sont pas apparus il y 85 mais il y a au moins 100 Millions d’années ; mais aussi  que celles-ci s’organisaient déjà en castes, mettant en évidence une origine encore plus ancienne de ce groupe d’animaux.  Cet article révèle également la découverte « d’une araignée de la famille des Zoodariides, dont les descendants actuels sont des prédateurs de fourmis. Preuve que ce couple proie/prédateur existait déjà avant la crise Crétacé-Tertiaire ayant entraîné la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d’années. » (M.Grousson). Mieux, cette extinction de masse qui a eut pour conséquence la fin de l'Ère des dinosaures, n'a vraisemblablement eu que peu d'effet sur les insectes, puisqu'on retrouve ceux-ci presque inchangés 100 Millions d'années plus tard !

 

On peut également citer les travaux de Vincent PerrichotVincent Girard et de Xavier Delclos (2005, 2009), qui permettent de mieux connaître les essences végétales productrices de résines, l’origine botanique  de ces ambres et  la constitution des écosystèmes forestiers locaux  à l’Albien terminal et au Cénomanien basal, grâce notamment à une série d’analyses physico-chimiques et spectroscopiques infrarouges réalisées sur l’ambre. Mais nous pourrions prendre beaucoup d’autres exemples tels que : les restes de plumes de dinosaure que nous citons plus haut, et qui ont été identifiés comme une étape jusqu’ici manquante dans l’évolution graduelle de certains dinosaures vers les oiseaux actuels ; ou encore les micro-organismes, les algues,  les champignons ou même l’air, piégés dans l’ambre (Breton et al. (1999) ; Tostain (2004) ; (Schmidt et al. 2007 ; Girard 2008 ; Girard et al. 2008, 2009)…

 

Autant de passionnantes découvertes que nous vous encourageons à lire, (retrouvez une liste de quelques unes de ces publications à la fin de cet article). Vous l’aurez compris, les recherches portant sur l’ambre crétacé des Charentes se poursuivent et il y a fort à parier que de nouvelles découvertes seront encore révélées ces prochaines années

Pour aller plus loin.

Les grandes lignes d'une conférence donnée par D.Néraudeau au MHN de Nantes en 2009 au sujet de l'ambre crétacé des Charentes : cliquez ici.

 

Trois articles de presse portant sur les découvertes réalisées dans l'ambre opaque des Charentes :

 

Cliquez ici (reportage n°1).

Cliquez ici (reportage n°2).

Cliquez ici (reportage n°3).

Références bibliographiques.

- Azar D., Nel A., Néraudeau D., A new Cretaceous psocodean family from the Charente-Maritime amber (France) (Insecta, Psocodea, Psocomorpha), Geodiversitas, 2009.

 

- Dejax J., Masure E., Analyse palynologique de l’argile lignitifère à ambre de l’Albien terminal d’Archingeay (Charente-Maritime, France), Académie des sciences. Publié par Elsevier SAS., 2005.

 

- Edgecombe G. D., Minelli A., Bonato L., A geophilomorph centipede (Chilopoda) from La Buzinie amber (Late Cretaceous, Cenomanian), SW France ; Geodiversitas, 2009.

 

- Engel M. S., Gregarious behaviour in Cretaceous earwig nymphs (Insecta, Dermaptera) from southwestern France, Geodiversitas, 2009.

 

- Girard V., Schmidt A. R., Saint-Martin S., Struwe S., Perrichot V., Saint-Martin J.P., Grosheny D., Breton G., Néraudeau D., Evidence for marine microfossils from amber, PNAS Direct Submission, The National Academy of Sciences of the USA, 2008.

 

- Girard V., Schmidt A. R., Struwe S., Perrichot V., Breton G., Néraudeau D., Taphonomy and palaeoecology of mid-Cretaceous amber-preserved microorganisms from southwestern France, Geodiversitas, 2009.

 

- Girard V., Evidence of Scenedesmaceae (Chlorophyta) from 100 million-year-old amber, Geodiversitas, 2009.

 

- Girard V., Saint Martin S., Saint Martin J. P., Schmidt A. R., Struwe S., Perrichot V., Breton G., Néraudeau D., Exceptional preservation of marine diatoms in upper Albian amber ; Geological Society of America, 2009.

 

- Girard V., Néraudeau D., Breton G., Saint Martin S., Saint Martin J. P., Contamination of Amber Samples by Recent Microorganisms and Remediation Evidenced by Mid-Cretaceous Amber of France ; Taylor & Francis Group, LLC, Geomicrobiology Journal, 26:21–30, 2008.

 

- Girard V., Breton G., Brient L., Néraudeau D., Sheathed prokaryotic filaments, major components of Mid-Cretaceous French amber microcoenoses ; Springer Science+Business Media B.V. 2008.

 

- Girard V., Evidence of Scenedesmaceae (Chlorophyta) from 100 million-year-old amber ; Geodiversitas, 2009.

 

- Judson M. L. I., Cheliferoid pseudoscorpions (Arachnida, Chelonethi) from the Lower Cretaceous of France, Geodiversitas, 2009.

 

- Judson M. L. I., Makol J., A mite of the family Tanaupodidae (Arachnida, Acari, Parasitengona) from the Lower Cretaceous of France ; Geodiversitas, 2009.

 

- Lak M., Néraudeau D., Nel A., Cloetens P., Perrichot V., Tafforeau P., Phase Contrast X-ray synchrotron Imaging: Opening Access to Fossil Inclusions in Opaque Amber, Microscopy and Microanalysis Vol. 14, No. 3, juin 2008.

 

- Lak M., Nel A., An enigmatic diapriid wasp (Insecta, Hymenoptera) from French Cretaceous amber, Geodiversitas, 2009.

 

- Lourenço W. R., The first scorpion fossil from the Cretaceous amber of France. New implications for the phylogeny of Chactoidea ; C. R. Palevol 2 (2003) 213–219, Elsevier, 2003.

 

- Néraudeau D., Allain R., Perrichot V., Videt B., de Lapparent de Broin F., Guillocheau F., Philippe M., Rage J. C., Vullo R., Découverte d’un dépôt paralique à bois fossiles, ambre insectifère et restes d’Iguanodontidae (Dinosauria, Ornithopoda) dans le Cénomanien inférieur de Fouras (Charente-Maritime, Sud-Ouest de la France) ;  C. R. Palevol 2 (2003) 221–230, Elsevier, 2003.

 

- Néraudeau D., Vullo R., Gomez B., Girard V, Lak M., Videt B., Dépré E., Perrichot V., Amber, plant and vertebrate fossils from the Lower Cenomanian paralic facies of Aix Island (Charente-Maritime, SW France) ; Geodiversitas, 2009.

 

- Néraudeau D., Perrichot V., Dejax J., Masure E., Nel A., Philippe M., Moreau P., Guillocheau F., Guyot T., Un nouveau gisement à ambre insectifère et à végétaux (Albien terminal probable) : Archingeay (Charente-Maritime, France) ; Geobios 35 (2002) 233–240, Elsevier, 2002.

 

- Néraudeau D., Perrichot V., Colin J. P., Girard V., Gomez B., Guillocheau F., Masure E., Peyrot D., Tostain F., Videt B., Vullo R., A new amber deposit from the Cretaceous (uppermost Albian-lowermost Cenomanian) of southwestern France ; Cretaceous research, Elsevier 2008.

 

- Perrichot  V., Nel A., Quicke D. L. J., New braconid wasps from French Cretaceous amber (Hymenoptera, Braconidae): synonymization with Eoichneumonidae and implications for the phylogeny of Ichneumonoidea, The Norwegian Academy of Science and Letters, The Authors ; Journal compilation, 2009.

 

- Perrichot V., Nel A., Guibert E., Néraudeau D., Fossil Tingoidea (Heteroptera: Cimicomorpha) from French Cretaceous amber, including Tingidae and a new family, Ebboidae ; Zootaxa, online edition, 2005.

 

- Perrichot V., Nel A., Krzeminski W., A new crane fly (Diptera: Limoniidae) from the Cretaceous amber of France, ALAVESIA, 1: 75-80 ; 2007.

 

- Perrichot V., Nel A., Néraudeau D., Gerromorphan bugs in Early Cretaceous French amber (Insecta: Heteroptera): first representatives of Gerridae and their phylogenetic and palaeoecological implications, Cretaceous Research 30, Elsevier, 2005.

 

- Perrichot V., Nel A., A new belytine wasp in Cretaceous amber from France (Hymenoptera: Diapriidae), ALAVESIA, 2: 203-209 (2008)

 

-Perrichot V., Azar D., Néraudeau D., Nel A., New Psocoptera in the early Cretaceous of SW France and Lebanon (insecta : Psocoptera : Trogiomorpha) ; Cambridge University press, 2003.

 

- Perrichot V., Néraudeau D., Reptile skin remains in the Cretaceous amber of France ; C. R. Palevol 4 (2005) 47–51, Elsevier, 2005.

 

- Perrichot V., Néraudeau D., Azar D., Menier J.J., Nel A., , A new genus and species of fossil mole cricket in the Lower Cretaceous amber of Charente-Maritime, SW France (Insecta: Orthoptera: Gryllotalpidae) ; Cretaceous Research (2002) 23, 307–314, Ensevier, 2002.

 

- Perrichot V., Marion L, Néraudeau D., Vullo R., Tafforeau P., The early evolution of feathers: fossil evidence from Cretaceous amber of France ; Procedings of The Royal Society, 2008.

 

- Perrichot V., Early Cretaceous amber from south-western France: insight into the Mesozoic litter fauna ; Geologica Acta, Vol.2, Nº1, 2004, 9-22.

 

- Perrichot V., Néraudeau D., Cretaceous ambers from southwestern France: geology, taphonomy, and palaeontology / Ambres crétacés du Sud-Ouest de la France : géologie, taphonomie, et paléontologie ; Geodiversitas, 2009.

 

- Perrichot V., Girard V., A unique piece of amber and the complexity of ancient forest ecosystems ; PALAIOS, 2009, v. 24, p. 137–139.

 

- Perrichot V., Néraudeau D., Nel A., de Ploëg G., A reassessment of the Cretaceous amber deposits from France and their palaeontological significance ; African Invertebrates Vol. 48 (1) Pages 213–227 Pietermaritzburg April, 2007.

 

- Peyrot D., Jolly D., Barron E., Apport de données palynologiques à la reconstruction paléoenvironnementale de l’Albo-Cénomanien des Charentes (Sud-Ouest de la France) ; C. R. Palevol 4 (2005) 151–165, Elsevier, 2005.

 

- Saupe E. E, Selden P. A., First fossil Mecysmaucheniidae (Arachnida, Chelicerata, Araneae), from Lower Cretaceous (uppermost Albian) amber of Charente-Maritime, France, Geodiversitas, 2009.

 

- Solorzano Kraemer M. M., Nel A., First recorded evidence in the fossil record of snipe flies (Diptera: Rhagionidae) in Cretaceous amber, France, Cretaceous Research 30, Elsevier, 2009.

 

- Soriano C., First record of the family Belidae (Insecta, Coleoptera) in amber. New genus and species from the uppermost Albian amber of France, Geodiversitas, 2009.

 

- Szwedo J., First discovery of Neazoniidae (Insecta, Hemiptera, Fulgoromorpha) in the Early Cretaceous amber of Archingeay, SW France, Geodiversitas, 2009.

 

- Vrsansky P., Albian cockroaches (Insecta, Blattida) from French amber of Archingeay, Geodiversitas, 2009.

 

- Vullo R., Girard V., Azar D., Néraudeau D., Mammalian hairs in Early Cretaceous amber ; Naturwissenschaften , DOI 10.1007/s00114-010-0677-8, Springer-Verlag 2010.

- Vullo R., Néraudeau D., Videt B., Un faciès de type falun dans le Cénomanien basal de Charente-Maritime (France) ; Annales de Paléontologie 89 (2003) 171–189, Elsevier 2003.

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