Le Campanien stratotypique charentais.
Recouvrant partiellement les derniers niveaux santoniens, le Campanien (-83 à -72 Ma) affleure occasionnellement sur un territoire vallonné, depuis la campagne saintongeaise jusqu’au département de la Dordogne, à l’est. Dans les Charentes, il couvre donc un vaste territoire : cet espace représente ce que Henri Coquand définit au XIXe siècle sous le nom de « Champagne charentaise ». [Précisons qu’il n’existe pas de stratotype concernant cet étage : H.Coquand détermine ce découpage à partir d’affleurements visibles à Aubeterre-sur-Dronne (16)]. Ces calcaires blancs crayeux sont donc très représentés sur le territoire des Charentes et particulièrement accessibles en bordure littorale, sur la rive droite de l’estuaire du fleuve Gironde, où ils offrent leur plus grande extension : depuis la petite ville de Meschers au nord à celle de Barzan au sud, de grands affleurements de hauteur élevée permettent en effet de suivre une grande partie de la série campanienne (sur 215 mètres d’épaisseur). Ces falaises soumises à une érosion marine constante (mécanisme des marées à l’entrée de l’estuaire), sont particulièrement instables. Elles représentent un fabuleux gisement paléontologique car leur contenu est périodiquement renouvelé.
-Baculites
-Eupachydiscus isculensis
-Hoplitoplacenticeras cf. marroti
-Nostoceras polyplocum
-Pachydiscus cf. levyi
-Pachydiscus haldemsis
-Pachydiscus oldhami
-Pachydiscus praecolligatus
-Scaphites cf. haugi