Le Kimméridgien charentais.
Surmontant les derniers niveaux oxfordiens, le Kimméridgien (-155,7 ± 4 à -150,8 ± 4 millions d'années) constitue l’avant-dernière subdivision du Jurassique et doit son nom au naturaliste Alcide Dessalines d’Orbigny (1802 - 1857) qui le baptise ainsi en 1849, en référence aux affleurements de la petite ville littorale de Kimmeridge, dans le Dorset, en Grande-Bretagne. Il est toutefois intéressant de noter que, bien qu’ayant choisi en Angleterre le site de référence du Kimméridgien, Alcide d’Orbigny a cependant rendu hommage aux Charentes en donnant à deux subdivisions de cet étage géologique des noms d’ammonites faisant référence à des localités charentaises : la première biozone est ainsi baptisée zone à Rupellense (Paraspidoceras rupellensis) faisant ainsi écho à l’ancien nom de la ville de La Rochelle, « Rupella » ; tandis que la dernière sous-zone du membre inférieur de cet étage est baptisée sous-zone à Chatelaillonensis (Rasenioides chatelaillonensis), faisant écho à l’antique commune de Chatelaillon-plage.
-Aspidoceras caletanum
-Gravesia irius
-Lamellaptychus lamellosus
-Lithacosphinctes achilles
-Orthaspidoceras lallierianum
-Orthaspidoceras liparum
-Orthaspidoceras orthocera
-Paraspidoceras rupellensis